Vagues voluptueuses
Elle est verte, elle est bleue
L'eau ressaque et trémousse
Elle joue avec le feu
Du sable qu'elle éclabousse.
La mer berce un instant
Les barques qui frissonnent,
Elle lèche goulument
Le quai qui s'abandonne.
Son teint mystérieux
Attire comme un miroir
Les oiseaux amoureux,
Les retient pour un soir.
Ce sera, cette nuit
Sur la plage déserte,
Sous la lune qui luit,
Une tendre découverte.
Nos corps nus réunis,
Nos cœurs en effusion,
Les sens qui s'oublient,
Les volcans en fusion.
La marée matineuse
Couvrira des amours
Les traces élogieuses
Interdites au jour.
© Gérard Dézèmerie Sept 23
Commentaires
sur les corps alanguis.
Martine