Quand au bout du chemin





Faut-il le parcours suivre jusqu'en sa fin
Sachant que la limite est peu douteuse
Qu'au delà nécessairement guette le déclin
Et qu'alors, à l'affût veillera la faucheuse ?

Faut-il sans scrupule le vin tirer jusqu'à la lie
Conscient que l'aigre fera place au sucré
Qu'en vieillissant tous les plaisirs de la vie
Perdent ainsi leurs arômes et leur bouquet

Peu de choix ! l'existence est ainsi faite
Moins de joies, et bien peu de doutes
Fasse que le calme succède à la fête
Et que sereinement s'achève la route.



                                          Gérard Dézèmerie 













                       

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