Govin' de Darbari

 


Plus loin où les dunes ondulent
Dans le soir le ciel rougeoyant
Le désert prouve à l'incrédule
Que la vie renaît du néant.

Dans le village qui s'éveille
Du temple monte les chants
A Malenbaï cette merveille
Déesse du sable et du vent.

Déjà aiguisant l’appétit
Des fourneaux de quelques étals
Monte l'odeur des chapatis
Du tchaï, des épices et du dal.

Govin' est né intouchable
Son
cœur est serein et léger
Il transforme par son cartable
Triste karma en destinée.

Une école ici, quelle chance
A transformé son existence !
Le monde, l'
ailleurs lui sourit
Dans son hameau de Darbari.



Acrylique sur toile :Thierry Lagrange

Texte   Gérard Dézèmerie

Commentaires