Ô cigale
Quand dans le
ruisseau m'y baignant
l'eau pure venue de nos montagnes
Rafraîchit
et ma peau et mon sang
De l'olivier, ton concert
m'accompagne
Quand des fruits de saison je me repaîs
A
l'ombre des chênes verts sous la bise
Profitant de la vue sur les
tendres futées
J'aime à t'écouter, cigale qui cimbalise
Mais te quitter si vite, toi qui m'ensorcelle
M'est sinsupportable et ô combien m'afflige
ton chant imprègne en moi tendre crécelle
Les souvenirs heureux que mémoire érige
Quand
dans la plaine proche de l'océan
Reviendra en moi du Sud
l'évocation
Mon oreille dans les annales puisant
Entendra
encore tes pures stridulations
Gérard Dézèmerie
Eté 2019

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