Quand l'être ne sera plus
Taisez vous les étoiles,
Toi
lune, prend le voile!
Le ciel devenu muet,
Laisse le vent
pleurer
La nuit endormie,
Débute l'agonie
La liberté
frémit
Les limites franchies
Enfin s'ouvrent les
portes
Le néant apparaît
Détruit, rase et emporte
Le
vivant, le concret
Qu'il transforme en subtil
En vapeurs
éthérées
Malléables, ductiles
Comme sont les pensées
L'être ne sera plus
Mais son aura demeure
Dans les
cieux et les nues
Rien s'y perd, rien n'y meurt
Adieu, la
vie fut telle
Qu'en cette extrémité
La quitte à tire
d'aile
Sans joie mais sans regret.
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