Tel Simon d'Athènes
Misanthrope, solitaire
tel Timon d'Athènes
Devrais-je pour se faire
Enfermer ma peine ?
Vivre avec elle, seuls
Les yeux dans les yeux
Qu'elle me rende veule
Triste et acrimonieux.
Pourrais-je en ma caverne
Te croire différent d'eux
Conserver coeur en berne
T'attendant, amoureux...
Les jours qui s'effilochent
Les nuits qui s'éternisent
La fin du roman approche
Arrivent les heures grises.
Tu ne viendras donc plus
Il fait dejà trop sombre !
Tu te seras peut-être perdu ?
Je n'aurai vu que ton ombre...
Mais
m'en souviens encore.
Gérard Dézèmerie
5/12/19
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