Conclusion du ballet

 


Tu fus souviens t'en cette ballerine légère

Tu fus fut un temps ce danseur étincelant

La vie, les années ont fatigué ce qu'hier

Était ta fierté, ton corps souple, sémillant


La musique résonne dans tes neurones endormies

En pointes et portées tu voudrais réveiller

Tes nerfs à l'affut, muscles endoloris

Qui ne répondent plus et s'étiolent à jamais


Conserve vivants en toi ces superbes souvenirs

Qu'ils illuminent la quiétude de l'âge incertain

Quand "tout à l'heure" est le seul plausible avenir

Et que même "demain" est un projet trop lointain


Le frôlement du feutre glissant sur le parquet

Le son de doux chaussons qui protègent les pieds

Glissant plus que marchant continuer d'avancer

Il ne faut ici bas ne jamais s'arrêter


                        Gérard Dézèmerie

                                                                                                25 Janvier 2020




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