Je connais un jardin

 



Je connais un terrain où douce est la mousse
Je connais un jardin  qui abritent des fleurs
Aimées plus que cultivées heureuses elles poussent
Grandissent et embellissent le verger de mon cœur

Je connais un kiosque où belle est la mélopée
Dans un parc troublant,  celui de mon âme
Il y manque un violon, longues notes frottées
Qui répandrait son miel et jouerait sur ma gamme

Je connais des pulsions au creux de mes désirs
Des chants mélodieux qui sourient ou qui pleurent
Des passions réfrénées mais prêtes à jaillir
Celles d'un besoin d'amour qui jamais ne se meurt.

Il y a dans mon esprit des rimes stériles
Qui n'ont pas encore trouvé le pendant parfait
En quête d'un don d'un mot tendre, puéril
Qu'un amour de passage viendrait à  prononcer

Et pense encore mon corps aux joutes de jadis !
Et rêvent encore mes yeux aux beautés du passé !
Je connais un lieu où les cieux resplendissent
Viens vite, il est chez moi, ma main va t'y mener. 

Gérard Dézèmerie


                                    20/12/20

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